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    Le créateur d'Arda
    Eru Ilúvatar
    Eru Ilúvatar
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    Les langues

    « Le quenya n'était plus un parler du quotidien mais une langue érudite, descendant des âges écoulés, bien qu'elle soit toujours utilisée dans les politesses ou pour les grands sujets du savoir et de la chanson par les Hauts Elfes, les Noldor dont ç'avait été la langue en Eldamar par-delà la Mer. Mais lorsque les Noldor furent exilés et retournèrent en Terre du Milieu, cherchant les Grands Joyaux que le Sombre Pouvoir du Nord avait saisis, ils utilisèrent pour leur usage quotidien la langue des terres dans lesquelles ils s'établirent. »




    Les langues de Tolkien 1200px-Tengwar_sample.svg

    Introduction:

    Le romancier et philologue J. R. R. Tolkien a conçu plusieurs langues construites dans le cadre du légendaire de ses œuvres de fiction, parmi lesquelles Bilbo le Hobbit, Le Seigneur des anneaux, et Le Silmarillion. Elles sont importantes à plus d'un titre, ayant servi d'impulsion à la création et l'élaboration de l'univers fictif de la Terre du Milieu, mais aussi comme moyen de lui donner une profondeur accrue. Chaque peuple de la Terre du Milieu est lié à une ou plusieurs langues, plus ou moins développées par Tolkien. Le quenya et le sindarin, langues parlées par les Elfes, sont les mieux connues, mais l'on possède également des éléments d'autres langues elfiques, ainsi que des langues des Nains (le khuzdul), des Orques (le noir parler) et des Hommes (l'adûnaic et le westron principalement).



    La langue des Elfes:

    Dans l'histoire de la Terre du Milieu, les premiers êtres parlants sont les Elfes, ou Quendi. Leur première langue, le quendien primitif, donne naissance à deux branches lorsqu'une partie d'entre eux, les Eldar, émigre en Aman alors que d'autres, les Avari, choisissent de rester en Terre du Milieu. La langue des Eldar devient l'eldarin commun, alors que les Avari se dispersent et forment de nouvelles langues dont quasiment rien n'est connu.

    Au cours de la Grande Marche des Eldar vers Aman, l'eldarin commun évolue : chacun des clans des Eldar, Vanyar, Ñoldor et Teleri, commence à en parler une variante propre. Les parlers des Vanyar et des Ñoldor restent proches et sont considérés comme une langue unique, le quenya, tandis que la langue des Teleri, quelque peu distancés par les autres clans dans la Marche, développe des traits spécifiques et devient le telerin (une langue qui reste intercompréhensible avec le quenya). Certains des Teleri n'arrivent jamais en Aman, et, restés en Terre du Milieu, leur langue se singularise, donnant naissance au nandorin et au sindarin.

    L'invention de l'écriture est attribuée au Ñoldo Rúmil, qui crée un alphabet, les sarati (littéralement « lettres »). Fëanor l'améliore et le développe davantage, créant les tengwar, répandus en Terre du Milieu par les Ñoldor et utilisés par la suite. Daeron de Doriath crée à son tour les cirth, mais ceux-ci ne seront utilisés que par les Nains, et par les Elfes que pour les inscriptions gravées. Une source importante des études linguistiques en Terre du Milieu se trouve dans les œuvres de Pengolodh de Gondolin, qui écrit en quenya. Il est l'auteur des textes Quendi and Eldar, Lhammas et Ósanwe-kenta.

    Le Sindarin

    Le sindarin est avec le quenya l'une des deux langues très détaillée par Tolkien. Il est parlé dans la dernière version du légendaire, par les Sindar, les Elfes du troisième clan à être restés en Beleriand malgré le départ de certains d'entre eux pour l'Aman ; il apparaît donc par la séparation d'avec le telerin d'Aman, depuis une base linguistique nommée « telerin commun ».

    Le sindarin correspond d'un point de vue linguistique à une révision mineure du noldorin dont les racines se trouvent dans le gnomique dès 1917. Cependant, son rôle narratif change totalement, vers la fin de la rédaction du Seigneur des anneaux : la langue est attribuée aux Elfes restés en Beleriand, à la place de l'ilkorin, et n'a donc pas besoin de remplacer cette dernière pour être présente sur tout le continent sous les différentes formes imaginées ; les Ñoldor quant à eux sont présentés comme plus aptes à s'adapter à une nouvelle langue, et ils adoptent donc le sindarin, réservant le quenya qu'ils parlaient à un usage cérémoniel. Quelques traits et noms issus de l'ilkorin, particulièrement du doriathrin, sont cependant intégrés au sindarin.

    Tolkien travaille sur le sindarin jusqu'à sa mort en 1973. La forme de la langue semble s'être stabilisée la fin de la rédaction du Seigneur des anneaux, les formes rencontrées dans la réécriture du Silmarillion entreprise dans les années 1950-1960 restant assez proches ; certains essais tardifs contiennent néanmoins des formes assez divergentes. J. R. R. Tolkien a cité trois dialectes se distinguant du sindarin standard : le falathrin, le sindarin de Doriath et le mithrimin. Certains Edain ont aussi appris le sindarin, et ont de fait développé un « usage de Gondor »

    Le Quenya

    Le quenya ou haut-elfique est avec le sindarin la plus ancienne des deux langues très détaillées par Tolkien, travaillée au plus tard dès 1915 (écrite « qenya » jusqu'au milieu des années 1940). Elle est toujours présentée dans la fiction comme une langue noble, et est principalement inspirée du finnois, langue que Tolkien appréciait — mais aussi du latin et du grec.

    Dans les premières versions du légendaire, elle est parlée uniquement par les Elfes du premier clan, tous arrivés en Aman, et fait partie des langues kor-eldarines, se distinguant du noldorin et du telerin sur le continent. Après le remaniement des langues elfiques, elle est aussi parlée par les Ñoldor (en remplacement du noldorin), distinguant le dialecte principal noldorin du dialecte vanyarin ; elle dérive donc de l'eldarin commun, se distinguant du groupe du telerin commun. Dans cette version du légendaire, le Ñoldor importent la langue sur les Terres du Milieu, où elle devient une langue de cérémonies ; elle est enseignée aux Dúnedain, un peuple d'Hommes, qui en conserve un usage écrit, le quenya classique ou livresque. L'entique semble également dériver du quenya.

    Tolkien travaille sur le qenya jusqu'à sa mort en 1973. La forme de la langue semble s'être stabilisée la fin de la rédaction du Seigneur des anneaux en 1954–1955 ; sont assez bien décrites la phonologie, la dérivation lexicale et la morphologie nominale et pronominale (la conjugaison et la syntaxe sont moins détaillées). L'auteur laisse peu de textes en quenya, principalement des poèmes, quelques grammaires (incomplètes) et lexiques (souvent étymologiques) à des stades différents d'élaboration, divers essais sur des questions circonscrites, et nombre de phrases et commentaires dispersées dans ses écrits.

    Le Nandorin

    L'ossiriandrin désigne dans la fiction le dialecte nandorin parlé par les Nandor ayant fait le voyage vers le Beleriand sous la direction de Denethor, fils de Lenwë ; le dialecte tient son nom de l'Ossiriand, la région où Thingol les laisse s'installer. Il reste vivant jusqu'à la fin du Premier Âge ; son souvenir à Tol Eressëa vient probablement de ce qu'Elwing la parlait aux Havres du Sirion ; dans le Lhammas, Earendel participait aussi à la conservation de cette langue, mais ce n'est plus le cas dans les versions suivantes du légendaire. Au tout début, la langue des Nandor ne devait pas être compréhensible en Doriath. Elle est donc la langue la plus éloigné des autres langues elfiques du Beleriand, contrairement au Quenya et Sindarin qui sont intercompréhensible plus ou moins, il n'est pas vrai pour le Nandorin avec les autres langues elfiques, pour plusieurs raisons. La première est quelle est assez primitif pour les autres elfes et ne possède pas réellement d'alphabet, et quelle n'a connu que très peut d'influence et donc est rester plus proches des langues primitifs elfiques que le Quenya et le Sindarin par exemple.



    La langue des Hommes:

    Le Taliska

    Le taliska était la langue des Peuples de Hador, dont la variété hadorienne (donna plus tard naissance à l'adûnaïque.) Une langue cousine du taliska serait aussi l'ancêtre des langues nordiques de la Terre du Milieu, et Tolkien sous-entend même qu'elle serait à l'origine de la famille des langues germaniques : « de cette langue, étroitement apparentée au taliska, sont issues après maints âges de changement des langues qui vivent encore au Nord de la terre. »

    Tolkien aurait considérablement développé la grammaire et la structure du taliska, qui apparaît avoir des liens complexes avec la structure et le vocabulaire des langues elfiques de l'époque de sa composition : dans le « Lhammas B », Tolkien indique que le taliska avait été fortement influencé par le nandorin des Elfes verts. Il est également dit que les Avari aussi « se lièrent d'amitié avec les Hommes errant en différents endroits et époques des jours les plus anciens, et leur apprirent ce qu'ils savaient »), ce qui suppose une étroite proximité entre le taliska et certaines langues avarines.

    Le Bëorien

    Comme l’indique son histoire commune avec la maison de Hador, le peuple de Bëor a une langue très proche du taliska hadorien : Tolkien indique que ces langues sont intercompréhensibles, même si la compréhension est quelquefois rendue difficile, du fait des variations de prononciation. Il est aussi dit que, du fait de l’amitié de la maison de Bëor avec des Elfes (des Avari puis des Ñoldor), la langue bëorienne comporte certains éléments rappellant les langues elfiques, notamment le sindarin, adopté par de nombreux hommes de Bëor durant la guerre contre Morgoth.

    Encore une fois, on connaît peu sur la langue de ce peuple, même si certains Elfes curieux (comme Finrod ou Lúthien) apprirent cette langue. Il nous reste ceci dit un lexique de quelques mots, dont voici quelques exemples :

    « Bëor » n’est initialement pas un nom propre, mais un nom commun : il signifie « vassal », car Bëor devint le vassal de Finrod. Avant cet évènement, Bëor s’appelait en fait Balan ;
    « Nóm » signifie « sagesse » : c’est un nom que les Bëoriens attribuèrent à Finrod ; ils appelèrent le peuple de Finrod les « Nómin » (les sages) : peut-être « -in » est-il un suffixe pluriel, ou peut-être pas ?
    On connait certains prénoms, comme « Baranor », « Belen », mais on en ignore la signification…

    Le Halethien

    « Les Gens de Haleth étaient étrangers aux autres Atani et parlaient une langue différente ; et bien qu’ils leur soient unis dans l’alliance avec les Eldar, ils restaient un peuple isolé. Entre eux ils usaient de leur propre langue, et quoique la nécessité leur ait fit apprendre le sindarin pour communiquer avec les Eldar et les autres Atani, nombre d’entre eux le parlaient de façon hésitante, et certains de ceux qui s’aventuraient rarement au-delà des frontières de leurs propres bois ne le parlaient pas du tout. »

    La langue du peuple de Haleth est dite complètement différente de celles de Hador et de Bëor, si bien qu’elle n’est pas intelligible pour ces derniers. Du fait de ces incompréhensions, du peu de relations avec les autres peuples, humains et elfiques (par lesquels les langues sont gardées en mémoire), on a peu d’éléments du halethien, et aucune grammaire. On sait ceci dit que « hal(a) » signifie garder, surveiller et que « halad/haladin » donnent respectivement « gardien » au singulier et au pluriel, ce qui suggère un pluriel en « -in ». Ces mots ont d’ailleurs été adoptés en bëoriens, ce qui est un peu curieux − puisque ces peuples ne pouvaient guère se comprendre.



    La langue des nains:

    Le Khuzdul

    Le khuzdul est la langue orale des Nains. Ceux-ci disposent également d'une langue des signes, l'iglishmêk, qui, à l'inverse de leur langue orale, évolue rapidement et diffère selon les familles. Le Vala Aulë, qui avait créé les Sept Pères des Nains, élabore pour eux le khuzdul (en conséquence, il est possible que le valarin ait influencé en partie la langue), et le leur apprend peu de temps après leur réveil. Au cours de l'histoire d'Arda, la langue évolue très peu malgré les grandes distances qui séparent les maisons des Nains. Le khuzdul est rarement usité hors du cercle privé et surtout en présence d'autres peuples. Quelques Elfes purent cependant l'étudier, dont Curufin au Premier Âge, ou Pengolodh au Second Âge ; mais la plupart des Elfes n'avaient aucun intérêt pour ce langage, « lourd et disgracieux à leurs oreilles »


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